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À la suite des révélations d’affaires d’agressions sexuelles par le Média indépendant Disclose fin 2019 renforcé par un article publié le 24 juin 2020 sur l’affaire Ecuyer, la Fédération Française de tennis de table décide de créer un groupe de travail sur les violences et agressions sexuelles dans notre sport. Ce groupe s’est construit tout au long de l’année 2020 avec pour objectifs de recenser les affaires d’agressions en cours, de recueillir la parole des victimes et de prévenir des risques.

Il a été décidé de proposer la création d’une commission sur la protection des agressions et violences sexuelles qui serait inscrite dans le règlement intérieur en tant que commission à part entière.

Après de nombreux échanges avec la commission « statuts et règlements » et vote lors d’un Conseil Fédéral, la commission centrée sur les violences sexuelles s’est élargie pour devenir la « Commission de la protection de la dignité et de l’intégrité physique du pongiste » qui englobe toutes les formes d’atteinte à la dignité et à l’intégrité physique : violences sexuelles, discriminations, harcèlement, homophobie, agressions…

Pour que cette commission soit insérée dans le règlement intérieur, nos statuts nous imposent deux phases, la première nous oblige à un vote par le Conseil Fédéral et la seconde une ratification lors de l’Assemblée générale. Le vote du Conseil Fédéral a bien eu lieu le 13 novembre 2020, la commission apparaît sous l’article II.517.

L’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée générale du 27 mars aurait dû valider la ratification de cette commission, or aucune présentation n’est prévue malgré nos multiples demandes.

Il est pour nous impensable que nos règles soient ignorées et bafouées ne permettant pas aux élus délégués des comités et ligues d’avoir l’opportunité de voter la création d’une telle commission qui au vu de l’actualité est indispensable et répond de plus aux exigences du ministère chargé des Sports.

L’absence du vote à l’ordre du jour renvoie un message d’indifférence pour toutes les victimes quelles qu’elles soient.

Le collectif a décidé par la suite d’écrire un courrier à destination du Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports ainsi que de la Ministre déléguée auprès du ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée des Sports afin d’alerter sur la situation actuelle quant à  la gestion des violences sexuelles par la Fédération. Nous n’avons à l’heure actuelle reçu aucune réponse.

Vous le trouverez ci-dessous.

courrier aux ministres_absence commission

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Catégories : Présidence FFTT